Restauration des peintures murales

 

C'est un chantier de deux semaines qui s'installe. Il faudra consolider puis gratter pour retrouver les couches du dessous; au moins 4 strates sont identifiées.

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La couche supérieure, qualifiée de blanc de plomb par la restauratrice Sabine de Freitas, correspond a un enduit de propreté posé au 19ème.

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Une fois enlevée, cette couche fait apparaître de vraies strates de peinture, avec en fond le plus solidement accroché au mur, la couche primitive, peinte a fresco, donc une fresque.

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Un faux appareillage, des rinceaux autour des fenêtres, une palme et une grenade, des motifs tels qu'il en existe dans les enluminures. Un lien avec l'école des enlumineurs d'Angers?

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Autour de la fenêtre et de la porte donnant sur le cloître, de délicats rinceaux apparaissent, alors qu'on pensait le mur trop abimé...

Dans l'embrasure de la porte, un dessin proche d'un damier avec des fleurs ajoutées par-dessus.

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L'intrados des deux baies orientées vers l' Est: une surprise de taille car les peintures en bandes donnent une vraie impression de perspective. On ne pouvait pas soupçonner leur existence.

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